VICENÇ BATALLA. La 75e édition du Festival de Cannes (17-28 mai) revient à la normale, après une année 2020 blanche et une année 2021 en juillet, et s’accompagne d’environ soixante-dix films en sélection officielle et d’une compétition (avec un jury présidé par l’acteur français Vincent Lindon) où se mêlent des noms illustres et d’autres moins connus mais stimulants. Parmi les illustres, quatre Palmes d’Or (Jean-Pierre et Luc Dardenne, Hirokazu Kore-eda, Cristian Mungiu et Ruben Östlund) et des poids lourds comme David Cronenberg (avec Crimes of the Future), James Gray, Claire Denis, Valeria Bruni Tedeschi, Arnaud Desplechin et Park Chan-wook. À leurs côtés, on trouve des nouveaux venus prometteurs comme le Suédois Ali Abbasi, l’Iranien Saeed Roustayi, l’Égyptien Tarik Saleh, la Française Léonor Serraille et les Belges Lukas Dhont, d’une part, et le duo Charlotte Vandermeersch/Felix Van Groeningen, de l’autre, et des vétérans tels le Polonais Jerzy Skolimowski, l’Américaine Kelly Reichardt et l’Italien Mario Martone. Et, en tant qu’outsider, le Catalan Albert Serra. Une compétition à laquelle participe à nouveau le Russe Kirill Serebrennikov, désormais résident à Berlin, qui ouvrira également le Festival de théâtre d’Avignon en juillet, en signe à la fois de solidarité avec le peuple ukrainien et de résistance des Russes qui dénoncent Poutine.
Comme lors de l’édition précédente, la section parallèle Un certain regard fais le pari pour des jeunes cinéastes avec des propositions audacieuses sous forme de découvertes. Sur les 20 films, huit sont des premiers films et proviennent de cinématographies qui ne sont pas toujours connues, comme le Pakistan. En ce sens, on maintient la section Cannes Première pour accueillir, hors compétition, les dernières œuvres de Marco Bellochio et Olivier Assayas (avec respectivement deux séries télévisées sur l’enlèvement et la mort d’Aldo Moro et une reconstitution d’Irma Vep), la conclusion de la trilogie franco-algérienne de Rachid Bouchareb et le regard clinique sur la société grecque de Panos Koutras.
Elvis, Jerry Lee Lewis et Bowie, hors compétition
Parmi les grandes productions qui utilisent la Croisette pour leur lancement commercial, il y a Elvis de Baz Luhrmann, avec Austin Butler dans ce biopic du roi du rock and roll aux côtés de Tom Hanks dans le rôle du colonel qui était son manager, et Top Gun : Maverick, la suite 36 ans plus tard, réalisée cette fois par Joseph Kosinski, qui a lancé Tom Cruise comme vedette, à qui un hommage sera également rendu. Le festival s’ouvrira avec la comédie Coupez !, de Michel Hazanavicius, que au début s’appelait Z (comme Z) mais qu’on a changé dû à la situation géopolitique, sur un tournage de zombies avec Bérénice Bejo et Romain Duris.
Sont également présentés les derniers films de Cédric Jimenez, Novembre, sur les attentats de Paris de 2015, qui sortira en France en octobre ; Nicolas Bedos, avec un Mascarade qui se déroule à Nice ; et la dernière pirouette de Quentin Dupieux, Fumer fait tousser ; en plus de ceux de Serge Bozom (Don Juan), Dominik Moll (La Nuit du 12), Emmanuel Mouret (Chronique d’une liaison passagère) et Louis Garrel (L’Innocent). De son côté, Rodrigo Sorogoyen présente As bestas (Les bêtes), tourné dans la Galice espagnole avec Denis Ménochet, Marina Foïs, Luis Zahera et Diego Anido.
L’Australien George Miller, à 77 ans, propose une réflexion philosophique intitulée Three Thousand Years of Longing. Parmi les documentaires, Ethan Coen dépeint la figure du rockeur Jerry Lee Lewis, toujours en activité, sans son frère, et l’Américain Brett Morgen utilise des images inédites des performances de David Bowie pour construire son Moonage Daydream.
De l’Ukranien Loznitsa au russe Serebrennikov
Une présence particulière sera celle du cinéaste Biélorusse-Ukrainien Sergei Loznitsa qui, en dehors de ses fictions, ne cesse de documenter l’histoire de ses pays d’origine et de toute l’Europe de l’Est, et qui le fait dans ce cas avec The Natural History of Destruction, sur les raids aériens de la Seconde Guerre mondiale sur les villes et les civils allemands par les Alliés. Une façon de nous rappeler que ce stratagème est tout aussi sauvage quel que soit celui qui l’utilise. À Un certain regard, son compatriote ukrainien Maksym Nakonechnyi fait ses débuts avec Butterfly Vision, une histoire qui se déroule dans le Donbass il y a tout juste un an. En dehors du Palais des Festivals, la Quinzaine des réalisateurs a programmé un autre Ukrainien, Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk, avec un autre premier film, Pamfir.
Dans la compétition officielle, Serebrennikov aura sûrement beaucoup à dire si, à cette occasion, il peut venir présenter Madame Tchaïkovski, étant donné qu’aux deux occasions précédentes, il n’a pas été autorisé à quitter la Russie en raison de ce type de procédé que les autorités contrôlées par Vladimir Poutine ont inventé pour faire taire toute voix dissidente, même des théâtres publics comme le Gogol moscovite. Il a maintenant pu s’installer à Berlin après avoir purgé ces peines imaginaires. Le festival, quant à lui, a décidé de ne pas recevoir de délégations ou d’organismes officiels russes en raison de l’invasion de l’Ukraine.
El ‘Crimes of the Future’ de Cronenberg et grands noms
Parmi les 21 films en compétition, outre Crimes or the Future (sortie en France le 25 mai) de Cronenberg, dans lequel le Canadien revient à la science-fiction avec Viggo Mortensen, Léa Seydoux et Kristen Stewart, on est curieux de connaître la forme des lauréats de la Palme comme les frères Dardenne belges, qui avec Tori et Lokita suivent le parcours de deux mineurs non accompagnés venus d’Afrique, le Roumain Cristian Mungiu, qui dans R.N.M. croise la population hongroise, macédonienne et rom en Transylvanie, le Suédois Ruben Östlund, qui dans Triangle of Sadness et avec Woody Harrelson comme acteur invité fait littéralement et émotionnellement dériver un bateau de nouveaux riches, et le Japonais Hirokazu Kore-eda, parti en Corée du Sud pour tourner son Broker avec l’acteur du multi primé Parasite, Song Kang-lo, sur le trafic d’enfants adoptés.
L’un des pères du nouveau thriller coréen, Park Chan-wook, situe cette fois son histoire dans les montagnes pour Decision to Leave. De son côté, l’Américain James Gray revit son adolescence dans les années 80 dans le Queens de New York, en faisant le lien avec la famille Trump dans Armageddon Times. En France, Arnaud Desplechin poursuit son enquête sur la mémoire familiale dans Frère et sœur avec Melvil Poupaud et Marion Cotillard ; Valeria Bruni Tedeschi fait de même avec la période théâtrale de Patrice Chéreau dans le nord de Paris dans Les Amandiers ; Léonor Sérraille, avec son deuxième film Un petit frère, suit une famille d’origine africaine en banlieue parisienne ; tandis que Claire Denis est partie au Nicaragua pour faire vivre une histoire d’amour sur fond de révolution sandiniste dans Des étoiles à midi.
Il est frappant de constater que l’octogénaire polonais Jerzy Skolimowski livre Hi-Han (Eo), une version du film Au hasard Balthazar (1966) de Robert Bresson, qui est la tendre histoire d’un âne. Showing Up, de l’Américaine Kelly Reichardt, sur la vie chaotique d’un artiste, suscite de grandes attentes après l’exquis First Cow de l’année dernière, et qui recevra le Carrosse d’or pour sa carrière à la Quinzaine des réalisateurs. De son côté, l’Italien Mario Martone, parvient à figurer dans la compétition pour la première fois à ses soixante ans avec Nostalgie, qui se déroule dans le quartier napolitain de Rione Sanità avec Pierfrancesco Favino.
Albert Serra et cinéma de la périphérie iranien et égyptien
L’histoire d’un jeune homme dans Les otto montagne (Les huit montagnes) se déroule également en Italie, dans la vallée alpine d’Aoste, co-réalisé par le Belge Felix Van Groeningen, auteur d’Alabama Monroe, et l’actrice qui passe désormais derrière la caméra Charlotte Vandermeersch. En dernière minute, le Catalan Albert Serra fait sa première entrée en compétition avec sa vision particulière des amours truculentes de la Polynésie française dans Tourment sur les îles/Pacifiction, qui s’appelait initialement Bora Bora. Dans cette production francophone, les rôles principaux sont tenus par Benoît Magimel et la native Pahoa Mahagafanau, avec une apparition occasionnelle de Sergi López.
En périphérie cinématographique, le Suédo-Iranien Ali Abbasi qui, en 2019, avait surpris avec le mutant Border, prix Un certain regard, s’est cette fois rendu dans son Iran natal pour s’attaquer aux folies criminelles locales dans Holy Spider. Son compatriote Saeed Roustayi, récemment découvert avec le trépidant La Loi de Téhéran, continue de disséquer la société persane dans Leila’s Brothers. Et, enfin, l’Égyptien Tarik Saleh fait quelque chose de similaire avec la sienne dans Boy From Heaven, un thriller religieux après s’être fait relevé par Le Caire Confidentiel.
La Quinzaine, la Semaine et l’ACID
En dehors du Palais des festivals, la Quinzaine des réalisateurs, présente 23 long-métrages, avec entre d’autres les cinéastes français Mia Hansen-Løve, Philippe Faucon, Alice Winocour, Nicolas Parisier et Léa Mysius, et toute une brochette d’acteurs nationaux avec, ainsi que le premier film de l’écrivaine Annie Ernaux, Les Années super 8, réalisé avec son fils David Ernaux-Briot, sous forme de documentaire autobiographique. La liste comprend également les reconnus réalisateurs italien Pietro Marcello, avec L’Envol, et portugais João Pedro Rodrigues, avec Fogo-Fátuo, et, dans une session spéciale, le britannique Alex Garland, avec Men.
La Semaine de la critique pour les premiers et seconds films, quant à elle, s’ouvre sur les débuts de l’acteur américain Jesse Eisenberg, avec When You Finish Saving the World et Julianne Moore dans le rôle titre. Dans des séances spéciales, il y a le Français Clément Cogitore, avec le long-métrage Goutte d’or, et Yann Gonzalez, avec le court-métrage Hideous où ils apparaissent les musiciens Jamie xx
et Jimmy Somerville. De son côté, l’ACID, pour les longs métrages qui n’ont pas encore de distributeur, compte neuf films, dont quatre français et quatre autres coproductions françaises.
Une édition ronde, une retour à la normale
D’autre côté, pour la première fois depuis de nombreuses années, la présentation de la sélection officielle eu lieu sans savoir encore la présidence du jury principal (quelques jours après on a appris que le président était Vincent Lindon) ou l’affiche de la présente édition. Signe que l’équipe dirigeante a eu deux mois de moins pour s’organiser depuis l’édition exceptionnelle en juillet due au Covid, et que la 75e édition veut aussi être spéciale. Le 24 mai, à mi-parcours du festival, une journée sera organisée pour commémorer ce chiffre rond. Il y aura des cinéastes invités et un colloque sur « ce que signifie le cinéma aujourd’hui avec les nouvelles technologies et le rôle actuel des festivals », selon le délégué général, Thierry Frémaux.
Un nombre record de 2 200 films provenant de 155 pays ont été soumis au festival de cette année, et l’équipe de sélection est encore en train d’en regarder certains. « Le cinéma reprend peu à peu ses droits et nous sommes pratiquement revenus à la normale, malgré le fait que certains professionnels du continent asiatique ne se déplacent toujours pas pour le Covid », a expliqué Frémaux, qui chiffre à 35 000 le nombre de participants accrédités, contre 40 000 avant la pandémie.
Knobloch succède Lescure et France Télévisions/Brut. remplace Canal Plus
Pour le président du festival, Pierre Lescure, il s’agit de sa dernière édition puisqu’il avait déjà annoncé qu’il se retirait, et pour le remplacer, Iris Knobloch, première femme à ce poste, a été nommée. Knobloch a passé les deux dernières décennies à la tête de Warner France et, plus récemment, de l’Europe Centrale. Elle était partie récemment pour créer une entreprise d’acquisition de sociétés de divertissement. Bien que des voix discordantes se soient élevées au sujet de ces relations privées, sa figure s’est imposée parce qu’elle peut continuer à attirer à Cannes l’indispensable industrie hollywoodienne pour la complémenter au cinéma d’auteur.
L’autre grande nouveauté est que, après son exclusivité ininterrompue depuis 1992, ce n’est plus Canal+ qui est le support de diffusion de l’événement, mais la télévision publique, France Télévisions, en alliance avec le premier média internet européen Brut., qui est à la fois le premier en Inde et le troisième aux Etats-Unis. Une internationalisation des vidéos du festival, qui s’accompagne également de l’entrée comme diffuseur du réseau social TitTok. Lescure a été l’architecte de l’accord avec Canal+ lorsqu’il était directeur de la chaîne. La propriété actuelle du milliardaire Vincent Bolloré a provoqué le départ de nombreuses personnes de l’entreprise. Ce qui a permis à Lescure de déclarer lors de la conférence de presse aux cinémas UGC Normandie sur les Champs Elysées, avec une satisfaction évidente : « C’est un peu comme si on vivait le passé et le présent en même temps en célébrant cette 75ème édition”.
EN COMPÉTITION
Ali Abbasi (Iran), Holy Spider
Valeria Bruni Tedeschi (France), Les Amandiers
David Cronenberg (Canada), Crimes of the Future (Les Crimes du futur)
Jean-Pierre et Luc Dardenne (Belgique), Tori et Lokita
Claire Denis (France/Nicaragua), Des étoiles à midi
Arnaud Desplechin (France), Frère et sœur
Lukas Dhont (Belgique), Close
James Gray (États Unis), Armageddon Time
Hirokazu Kore-eda (Japon/Corée du Sud), Broker
Mario Martone (Italie), Nostalgia
Cristian Mungiu (Roumanie), R.M.N.
Ruben Östlund (Suède), Triangle of Sadness
Park Chan-wook (Corée du Sud), Decision to Leave
Kelly Reichardt (États Unis), Showing Up
Saeed Roustayi (Iran), Leila’s Brothers
Tarik Saleh (Egypte), Boy From Heaven
Kirill Serebrennikov (Russie), Madame Tchaïkovski
Albert Serra (Catalogne/France), Tourment sur les îles/Pacifiction
Léonor Serraille (France), Un petit frère
Jerzy Skolimowski (Pologne), Hi-Han (Eo)
Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen (Italie/Belgique), Le otto montagne (Les huits montagnes)
JURY DE LA COMPÉTITION
Vincent Lindon (président/acteur/France) ; Rebecca Hall (actrice, réalisatrice) ; Deepika Padukone (actrice/Inde) ; Noomi Rapace (actrice/Suède) ; Jasmine Trinca (actrice, réalisatrice/Italie) ; Asghar Farhadi (réalisateur/Iran) ; Ladj Ly (réalisateur/France) ; Jeff Nichols (réalisateur/États-Unis) ; Joachim Trier (réalisateur/Norvège)
UN CERTAIN REGARD
Mathieu Vadepied (France/Sénégal), Tirailleurs (film d’ouverture)
Lise Akoka et Romane Guéret (France), Les Pires (1er film)
Emin Alper (Turquie), Kurak Günler (Burning Days)
Emily Atef (Allemagne/France), Plus que jamais
Alexandru Belc (Roumanie), Metronom (1er film)
Kristoffer Borgli (Norvège), Sick of Myself
Davy Chou (France/Cambodge), Retour à Séoul (All the People I’ll Never Be)
Ariel Escalante Meza (Costa Rica), Domingo y la niebla (Domingo et la brume)
Maha Haj (Palestine), Mediterranean Fever
Hayakawa Chie (Japon), Plan 75 (1er film)
Riley Keough et Gina Gammell (États Unis), Untitled Pine Ridge Project / Beast (1er film)
Marie Kreutzer (Autriche), Corsage
Maksym Nakonechnyi (Ukraine), Bachennya Metelyka (Butterfly Vision) (1er film)
Lotfy Nathan (Tunisie), Harka (1er film)
Hlynur Palmason (Islande/Danemark), Vanskabte Land / Volada Land (Godland)
Lola Quivoron (France), Rodéo (1er film)
Saim Sadiq (Pakistan), Joyland (1er film)
Agnieszka Smoczynska (Pologne), The Silent Twins
Thomas M. Wright (Australie), The Stranger
Maryam Touzani (Maroc), Le Bleu du caftan
JURY UN CERTAIN REGARD
Valeria Golino (présidente/réalisatrice, actrice/Italie) ; Debra Granik (réalisatrice/États-Unis) ; Joanna Kulig (actrice/Pologne) ; Benjamin Biolay (musicien, acteur/France) ; Édgar Ramírez (acteur/Venezuela)
HORS COMPÉTITION
Michel Hazanavicius (France), Coupez ! (film d’ouverture)
Nicolas Bedos (France), Mascarade
Louis Garrel (France), L’Innocent
Cédric Jimenez (France), Novembre
Joseph Kosinski (États Unis), Top Gun : Maverick
Baz Luhrmann (Australie), Elvis
George Miller (États Unis), Three Thousand Years of Longing
CANNES PREMIÈRES
Olivier Assayas (France), Irma Vep (série tv)
Marco Bellochio (Italie), Esterno notte (série tv)
Rachid Bouchareb (France), Nos frangins
Serge Bozon (France), Don Juan
Panos H. Koutras (Grèce), Dodo
Dominik Moll (France), La Nuit du 12
Emmanuel Mouret (France), Chronique d’une liaison passagère
Rodrigo Sorogoyen (Galice/Espagne/France), As bestas
SÉANCES SPÉCIALES (documentaires)
Christophe Castagne et Thomas Sametin (France/Soudan du Sud), For the Sake of Peace (film produit par Forest Whitaker, qui recevra un Palme d’or d’honneur)
Ethan Coen (États Unis), Jerry Lee Lewis: Trouble in Mind
Mélanie ‘Diam’s’, Houda Benyamina et Anne Cissé (France), Salam
Doroteya Droumeva (Allemagne), The Vagabonds (1er film)
Amandine Fredon et Benjamin Massoubre (France), Le Petit Nicolas qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? (animation) (1er film)
Tiago Guedes (Portugal), Restos do vento (fiction)
Patricio Guzmán (Chili), Mi país imaginario
Mantas Kvedaravičius (Lituanie/Ukraine), Mariupolis 2
Sergei Loznitsa (Ukraine), The Natural History of Destruction
Marie Perennès et Simon Depardon (France), Riposte féministe
Shaunak Sen (Inde), All That Breathes
Jasmine Trinca (Italie), Marcel ! (fiction) (1er film)
SÉANCES DE MINUIT
Quentin Dupieux (France), Fumer fait tousser
Adil El Arbi et Bilall Fallah (Belgique), Rebel
Lee Jung-Jae (Corée), Hunt
Brett Morgen (États Unis), Moonage Daydream
JURY CAMÉRA D’OR (premier film, toutes les sections comprises à l’intérieur et extérieur du Palais des Festivals)
Rossy de Palma (présidente/actrice/Espagne) ; Natasza Chroscicki (directrice générale ARRI France) ; Jean-Claude Larrieu (directeur de la photographie/France) ; Éléonore Weber (réalisatrice/France) ; Olivier Pélisson (journaliste/France) ; Lucien Jean-Baptiste (réalisateur, acteur/France) ; Samuel Le Bihan (acteur/France)
PROGRAMMES EXTERNES AU PALAIS DES FESTIVALS
QUINZAINE DES RÉALISATEURS
Pietro Marcello (Italie), L’Envol (film d’ouverture)
Manuela Martelli (Chili), 1976 (1er film)
Ali Cherri (Liban), Al-Sadd (Le Barrage) (1er film)
Annie Ernaux & David Ernaux-Briot (France), Les Années super 8 (1er film)
Youssef Chebbi (Tunisie), Askhal (1er film)
Léa Mysius (France), Les Cinq diables
Véréna Paravel & Lucien Castaing-Taylor (Suisse/Royaume-Uni), De humani corporis fabrica
Lionel Baier (Suisse), La Dérive des continents (au sud)
Elena López Riera (Espagne), El agua (The Water) (1er film)
Mark Jenkin (Royaume-Uni), Enys Men
Charlotte Le Bon (Canada), Falcon Lake (1er film)
João Pedro Rodrigues (Portugal), Fogo-Fátuo (Feu follet)
Owen Kline (États-Unis), Funny Pages (1er film)
Anna Rose Holmer & Saela Davis (États-Unis), God’s Creatures
Philippe Faucon (France), Les Harkis
Alex Garland (Royaume-Uni), Men (séance spéciale)
Thomas Salvador (France), La Montagne
Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk (Ukraine), Pamfir (1er film)
Alice Winocour (France), Revoir Paris
Erige Sehiri (Tunisie), Taht Alshajra (Sous les figues)
Mia Hansen-Løve (France), Un beau matin
Fabián Hernández (Colombie), Un varón (A Male) (1er film)
Nicolas Parisier (France), Le Parfum vert (film de clôture)
SEMAINE DE LA CRITIQUE
Charlotte Wells (Royaume-Uni/États-Unis), Aftersun (1er film)
Cristèle Alves Meira (Portugal/France), Alma viva (1er film)
Emmanuelle Nicot (Belgique/France), Dalva (1er film)
Andrés Ramírez Pulido (Colombie), La jauría (1er film)
Mikko Myllylahti (Finlande), Metsurin Tarina (The Woodcutter’s Story) (1er film)
Simon Rieth (France), Nos cérémonies (1er film)
Ali Berhad (Iran), Tasavor (1er film)
Séances Spéciales
Jesse Eisenberg (États-Unis), When You Finish Saving the World (film d’ouverture) (1er film)
Clément Cogitore (France), Goutte d’or
Céline Devaux (Francia), Tout le monde aime Jeanne (1er film)
Jung July (Corée su Sud), Da-Eum-So-Heen (Next Sohee) (film de clôture)
ACID
Jan Gassmann (Suisse), 99 Moons
Fanny Molins (France), Atlantic Bar (1er film)
Denis Gheerbrant & Lina Tsrimova (Belgique/France), La Colline (1er film en co-réalisation, documentaire)
Martin Jauvat (France), Grand Paris (1er film)
Marusya Marusya Syroechkovskaya (Suède/Norvège/France/Allemagne), How to Save a Dead Friend (1er film, documentaire)
Lucas Delangle (France), Jacky Caillou (1er film)
Damien Manivel (France), Magdala
Ainara Vera (Groenland/France), Polaris (1er film, documentaire)
Juichiro Yamasaki (Japon/France), Yamabuki
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