La nouvelle vague du Festival de Cannes 2021

BOB PETERSON/NIKE/HARTLAND VILLA | L'affiche du Festival de Cannes 2021, avec la tête de Spike Lee, président du jury, dans son premier long-métrage Nora Darling tournée en 1985
BOB PETERSON/NIKE/HARTLAND VILLA | L’affiche du Festival de Cannes 2021, avec la tête de Spike Lee, président du jury, dans son premier long-métrage Nora Darling tourné en 1985

VICENÇ BATALLA. Comme si une grande vague cinéphile était montée sur la Croisette, prête depuis mai 2020 mais qui ne se déferlera pas jusqu’à ce mois juillet figée pendant plus d’un an, la sélection officielle du Festival de Cannes prend tout d’un coup les rênes de la filmographie mondiale. Après l’annulation l’année dernière à cause du Covid (et remplacé par l’étiquette Sélection officielle 2020), cette édition décalée exceptionnellement du 6 au 17 juillet réunit une palette géante de cinéma de toutes conditions, latitudes et intentions qui veut vaincre les peurs laissées par le confinement des salles et la domination soudaine des plateformes. On en parlait dans un interview avec le délégué général du festival, Thierry Frémaux.

Plus de quatre-vingt films (environ cent cinquante avec les programmes externes de la Quinzaine des Réalisateurs, la Semaine de la Critique et l’ACID) seront présentés au Palais des Festivals avec une compétition de 24 long-métrages, dont des cinéastes tels Nani Moretti, Paul Verhoeven, Leos Carax, Apichatpong Weerasethakul, Kirill Serebrennikov ou Wes Anderson qui ont patienté plus d’un an et d’autres qui débarquent avec leurs films tout frais.

Et avec la section parallèle Un certain regard plus découverte que jamais, la nouvelle Cannes premières, de Charlotte Gainsbourg à Oliver Stone, une Hors compétition qui arrive par exemple avec le dernier Todd Haynes The Velvet Underground et des Séances spéciales avec un film collectif sur la pandémie. Parce qu’il ne faut pas oublier que le virus n’a pas disparu et pour cela ce rendez-vous international mettra à disposition des festivaliers un centre biologique pour se tester au cas où. Autant nécessaire cette année que le café à la sortie des séances de huit heures.

VALERY HACHE/AFP/FESTIVAL DE CANNES | Le réalisateur nord-américain Spike Lee, président du Festival de Cannes 2021, dans l’édition du 2018
VALERY HACHE/AFP/FESTIVAL DE CANNES | Le réalisateur nord-américain Spike Lee, président du Festival de Cannes 2021, dans l’édition du 2018

Dans la présentation à la presse à Paris, les président et délégué général du Festival de Cannes, Pierre Lescure et Thierry Frémaux, ont reconnu qu’il y a des cinéastes de la sélection “qui ne savent pas encore s’ils pourront venir”, à cause des restrictions sanitaires. Mais ils ont assuré que le président du jury, le nord-américain Spike Lee, qui était déjà annoncé l’année dernière, sera bel et bien là pour délibérer avec ses futurs collègues.

Les français amphitryons du festival sont les plus nombreux dans la section compétitive avec Jacques Audiard (déjà Palme d’or), François Ozon, Bruno Dumont, Catherine Corsini, Mia Hansen-Love, Julia Ducournau et Leos Carax. Ce dernier ouvre le bal avec sa comédie musicale à Los Angeles Annette (Adam Driver et Marion Cotillard), composée par les vétérans Sparks avec des dialogues chantés à 95% (on dirait le retour de Jacques Demy et Michel Legrand). Et même l’hollandais Paul Verhoven et sa Bernadette, avec Virginie Efira en none lesbienne, arrive à nouveau en français. Auquel on doit ajouter en cette langue le belge Joachim Lafosse.

Trois états-uniens font aussi partie de la compétition : Wes Anderson et son The French dispatch comme seul film rescapé de l’année dernière et sa pléiade de stars, Sean Penn qui cherche une deuxième chance à Cannes comme réalisateur et l’auteur indépendant Sean Baker. En anglais, il y a d’ailleurs l’australien Justin Kurzel. De l’Europe, sont présents l’italien et aussi avec une Palme d’or Nani Moretti, l’hongroise Ildikó Enyedi, le norvégien Joachim Trier, le finnois Joho Kuosmanen et le rus Kirill Serebrennikov, qui lui n’est pas sûr d’être à la Croisette mais par l’empêchement des autorités de son pays comme ce fût le cas en 2018. De l’Afrique, il y a le marocain Nabil Ayouch et le tchadien Mahamat-Saleh Haroun. Du Moyen-Orient, l’israélien Nadav Lapid. Et de l’Asie, l’iranien Asghar Farhadi, le japonais Ryusuke Hamaguchi et le thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, un autre primé avec Palme d’or.

En fait, le seul film en espagnol de la compétition est le sien Memoria, tourné en Colombie avec Tilda Swinton et avec la française Jeanne Balibar et l’hispano-mexicain Daniel Giménez Cacho. On doit se pencher sur Un certain regard pour trouver un autre film en cette langue, Noche de fuego, de la mexicaine Tatiana Huezo. Et parmi les 18 long-métrages choisis dans cette section on trouve aussi La civil, premier film de Teodora Ana Mihai, de nationalité belge et roumaine, mais qui est allé au Mexique faire son long-métrage parrainé pour les frères Dardenne et Cristian Mungiu.

Les autres films en espagnol

Toutefois, à la Semaine de la Critique on trouve le premier long-métrage en espagnol de Clara Roquet, Libertad, tourné à la Costa Brava catalane. La Semaine de la Critique, qui fête sa soixantième édition, programme aussi en compétition le colombien Simón Mesa Soto (Amparo) et invite cette année quatre films mexicains du Festival de Morelia. De son côté, la Quinzaine des Réalisateurs compte avec la costaricienne Nathalie Álvarez Mesen (Clara Sola) et l’uruguayen Manuel Nieto Zas (El empleado y el patrón). L’ouverture de la Quinzaine se fait avec Ouistrehan, d’Emmanuel Carrère et Juliette Binoche de protagoniste, et entre les directeurs présents dans des films co-réalisés figurent le portugais Miguel Gomes (Diários de Otsoga) et l’italienne Alice Rohrwacher (Futura).

ARCHIVE | L'actrice et réalisatrice Jodie Foster, primée avec une Palme d'or d'honneur au Festival de Cannes 2021
ARCHIVE | L’actrice et réalisatrice Jodie Foster, primée avec une Palme d’or d’honneur au Festival de Cannes 2021

On aura le temps pendant notre présence à Cannes de parler plus largement d’une bonne partie de ces films une fois regardés. En tout cas, dans Cannes premières on aura à son tour l’opportunité de voir les dernières oeuvres de Mathieu Amalric, Andrea Arnold, Arnaud Desplechin, le prolifique Hong Sang-Soo, des nouvelles images d’Oliver Stone sur son JFK ou le premier film de Charlotte Gainsbourg Jane par Charlotte, un portrait réalisé pendant ces derniers quatre années de sa mère, Jane Birkin.

Dans le chapitre documentaire, on trouve aussi le stimulant connaissant son auteur The Velvet Underground, de Todd Haynes. D’autres titres à souligner dans la programmation non-compétitive sont Aline, de Valérie Lemercier, le biopic de Céline Dion qui traîne depuis un an sa sortie en salles; et De son vivant, d’Emmanuelle Bercot, avec Catherine Deneuve qui en 2019 avait été obligée d’arrêter le tournage temporairement à cause d’un accident vasculaire cérébrale.

Le film collectif qui fait une radiographie planétaire et cinéphile de la pandémie est The year of the everlasting stone. Et qui compte avec l’iranien Jafar Panahi, le singapourien Anthony Chen, les états-uniens Malik Vitthal, Laura Poitras et David Lowery, le chilien Domingo Sotomayor et le thaïlandais décidément très présent cette année à Cannes Apichatpong Weerasethakul.

L’autre est l’actrice française Léa Seydoux, qui apparaît dans les films d’Anderson, Enyedi, Desplechin et Dumont. On doit encore connaître le protocole de la montée des marches dans cette édition si spéciale, avec le masque ou pas. Mais le jour de l’inauguration on sait déjà la Palme d’or d’honneur pour l’actrice et réalisatrice nord-américaine Jodie Foster, qui en plus reçoit la reconnaissance pour son travail dans la réhabilitation des cinéastes féminines oubliées de l’histoire telles Alice Guy-Blaché et Dorothy Arzner. Une chose aussi urgente comme n’importe quelle mesure de sécurité au rendez-vous cannois.

* Toutes les chroniques du Festival de Cannes 2021

 

AMAZON STUDIOS | Adam Driver et Marion Cotillard à Annette, de Leos Carax, film d'ouverture du Festival de Cannes 2021
AMAZON STUDIOS | Adam Driver et Marion Cotillard à Annette, de Leos Carax, film d’ouverture du Festival de Cannes 2021

EN COMPÉTITION

Leos Carax (France), Annette (film d’ouverture)

Wes Anderson (États-Unis), The French Dispatch

Jacques Audiard (France), Les Olympiades. Paris 13ème

Nabil Ayouch (Maroc), Haut et fort

Sean Baker (États-Unis), Red Rocket

Catherine Corsini (France), La Fracture

Julia Ducournau (France), Titane

Bruno Dumont (France), France

Ildikó Enyedi (Hongrie), A Feleségem Története (L’histoire de ma femme)

Asghar Farhadi (Iran), Un héros

Ryusuke Hamaguchi (Japon), Drive My Car

Mia Hansen-Love (France), Bergman Island

Mahamat-Saleh Haroun (Tchad), Lingui

Juho Kuosmanen (Finlande), Hytti Nro 6 (Compartiment nº 6)

Justin Kurzel (Australie), Nitram

Joachim Lafosse (Belgique), Les Intranquilles

Nadav Lapid (Israël), Ha’berech (Le genou d’Ahed)

Nanni Moretti (Italie), Tre piani

François Ozon (France), Tout s’est bien passé

Sean Penn (États-Unis), Flag Day

Kirill Serebrennikov (Russie), Petrov’s Flu

Joachim Trier (Norvège), Julie (en 12 chapitres)

Paul Verhoeven (Pay-Bas), Benedetta

Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande), Memoria

UN CERTAIN REGARD

Arthur Harari (France/Japon), Onoda. 10 000 nuits dans la jungle (film d’ouverture)

C.B. Yi (Autriche), Moneyboys (1er film)

Justin Chon (États-Unis), Blue Bayou

Gessica Généus (Haïti), Freda (1er film)

Alexey Germain Jr. (Russie), Delo (House Arrest)

Hafsia Herzi (France), Bonne mère

Tatiana Huezo (Mexique), Noche de fuego

Valdimar Jóhansson (Islande), Lamb (1er film)

Hasan Semih Kaplanoglu (Turquie) Commitment Hasan

Kogonada (États-Unis), After Yang

Eran Korilin (Israël), Et il y eut un matin

Kira Kovalenko (Russie), Unclenching the Fists

Yohan Manca (France), Mes frères et moi (1er film)

Mina Mileva et Vesela Kazakova (Bulgarie), Woman Do Cry

Abdullah Mohammad Saad (Bangladesh), Rehana Maryam Noor

Sebastien Meise (Autriche), Great Freedom

Teodora Ana Mihai (Roumanie/Belgique), La civil (1er film)

Na Jiazuo (Chine), Gaey Wa’r (1er film)

Eskil Vogt (Norvège), The innocents

Laura Wandel (Belgique), Un monde (1er film)

CANNES PREMIÈRES

Mathieu Amalric (France), Serre-moi fort

Andrea Arnold (Royaume-Uni), Cow

Marco Bellocchio (Italie), Marx può aspettare (Marx peut attendre) + Palme d’or d’honneur à Bellocchio

Samuel Benchetrit (France), Cette musique ne joue pour personne

Arnaud Desplechin (France), Tromperie

Charlotte Gainsbourg (France), Jane par Charlotte (1er film)

Hong Sang-Soo (Corée du Sud), In Front of your Face

Mamoru Hosoda (Japon), Belle (film d’animation)

Eva Husson (France), Mothering Sunday

Kornél Mundruczo (Hongrie), Evolution

Gaspar Noé (Argentine/Italie), Vortex 

Ting Poo et Leo Scott (États-Unis), Val

Oliver Stone (États-Unis), JFK Revisited: Through the Looking Glass

HORS COMPÉTITION

Emmanuelle Bercot (France), De son vivant

Ari Folman (Israël), Where is Anne Frank? (film d’animation)

Han Jae-Rim (Corée du Sud), Emergency Declaration

Todd Haynes (États-Unis), The Velvet Underground

Cédric Jimenez (France), Bac nord

Valérie Lemercier (France), Aline

Tom McCarthy (États-Unis), Stillwater

SÉANCES SPÉCIALES

Mark Cousins (Royaume-Uni), The Story of Film: a New Generation (séance spéciale pour le lancement de la sélection officielle)

Karim Aïnouz (Brésil), O marinheiro das montanhas (Le marin des montagnes)

Shlomi Elkabetz (Israël), Cahiers noirs

Sergei Loznitsa (Ukraine), Babi Yar. Contexte

Noémie Merlant (France), Mi iubita, mon amour (1er film)

Andrew Muscato (Grèce/États-Unis), New Worlds, the Cradle of a Civilization (avec Bill Murray et les musiciens de New Worlds)

Maxime Roy (France), Les Héroïques (1er film)

Wen Shipei (Chine), Are you Lonesome Tonight? (1er film)

Yé Yé (France), H6

The Year of the Everlasting Stone : Jafar Panahi (Iran), Anthony Chen (Singapour), Malik Vitthal (États-Unis), Laura Poitras (États-Unis), Domingo Sotomayor (Chili), David Lowery (États-Unis), et Apichatpong Weerasethakul (Thaïlande)

Film de clôture : Nicolas Bedos (France), OSS 117, Alerte rouge en Afrique noire (From Africa with Love)

SÉANCES DE MINUIT

Audrey Estrougo (France), Suprêmes

Arnaud et Jean-Marie Larrieu (France), Tralala 

Jean-Christophe Meurisse (France), Oranges sanguines

LE CINÉMA DE LA PLAGE

Tony Gatlif (France/Suisse), Tom Medina

Patrick Imbert (France/Luxembourg), Le Sommet des Dieux (film d’animation)

LE CINÉMA POUR LE CLIMAT

Louis Garrel (France), La Croisade

documentaires

Marie Amiguet (France), La Panthère des neiges

Cyril Dion (France), Animal

Rahul Jain (Inde), Invisible Demons

Zhao Liang (Chine), I Am So Sorry 

Aïssa Maïga (Niger-France), Marcher sur l’eau

Flore Vasseur (France), Bigger Than Us

PROGRAMMES EXTERNES AU PALAIS DE FESTIVALS

DANIEL MERCADANTE | L'affiche de la Quinzaine des Réalisateurs 2021 à Cannes, à partir d'une photo de longue exposition, <em>The Enchanted Forest</em>, de l'américain Mercadante
DANIEL MERCADANTE | L’affiche de la Quinzaine des Réalisateurs 2021 à Cannes, à partir d’une photo de longue exposition, The Enchanted Forest, de l’américain Mercadante

QUINZAINE DES RÉALISATEURS

Emmanuel Carrère (France), Ouistreham (Between Two Worlds) (film d’ouverture)

Antoneta Alamat Kusijanović (Croacie), Murina (1er film)

Nathalie Álvarez Mesen (Costa Rica), Clara Sola (1er film)

Luàna Bajrami (Kosovo), Luaneshat e kodrës (La Colline où rugissent les lionnes) (1er film)

Clio Barnard (Royaume-Uni), Ali & Ava

Jonas Carpignano (Italie), A chiara

Ely Dagher (Libane), البحر أمامكم (Face à la mer, The Sea Ahead) (1er film)

Miguel Gomes et Maureen Fazendeir (Portugal), Diários de Otsoga (Journal de Tûoa)

Joanna Hogg (Royaume-Uni), The souvenir Part II + The souvenir (séance spéciale)

Payal Kapadia (India), A Night of Knowing Nothing  (1er film)

Vincent Maël Cardona (France), Les Magnétiques (1er film)

Pietro Marcello et Francesco Munzi et Alice Rohrwacher (Italie), Futura

Radu Muntean (Roumanie), Întregalde

Manuel Nieto Zas (Uruguay), El empleado y el patron (L’Employeur et l’employé)

Panah Panahi (Iran), Jadde khaki (Hit the Road) (1er film)

Jean-Gabriel Périot (France), Retour à Reims (Fragments)

Yassine Qnia (France), De bas étage (A Brighter Tomorrow) (1er film)

Haider Rashid (Italie), Europa

Alessio Rigo de Righi et Matteo Zoppis (Italie), Re Granchio (La Légende du roi Crabe)

Anita Rocha da Silveira (Brésil), Medusa

Anaïs Volpé (France), Entre les vagues (The Braves)

Shujun Wei (Chine), Yong an zhen gu shi ji (Ripples of Life)

Saul Williams et Anisia Uzeyman (États-Unis/Rwanda), Neptune Frost

Rachel Lang (France), Mon légionnaire (Our Men) (film de clôture)

Carrosse d’or

Frederick Wiseman (États-Unis), Monrovia, Indiana

 

ARCHIVE | L'affiche de la soixantaine édition de la Semaine de la Critique à Cannes, à partir d'une image du photographe François Fontaine du film It Follows, de David Robert Mitchel, présenté en compétition en 2014
ARCHIVE | L’affiche de la soixantaine édition de la Semaine de la Critique à Cannes, à partir d’une image du photographe François Fontaine du film It Follows, de David Robert Mitchel, présenté en compétition en 2014

SEMAINE DE LA CRITIQUE

Khadar Ayderus Ahmed (Finlande), The Gravedigger’s Wife (La Femme du fossoyeur) (1er film)

Omar El Zohairy (Égypte), Feathers (1er film)

Elie Grappe (Suisse), Olga (1er film)

Julie Lecoustre et Emmanuel Marre (Belgique), Rien à foutre (1er film)

Simón Mesa Soto (Colombie), Amparo (1er film)

Clara Roquet (Espagne), Libertad (1er film)

Laura Samani  (Italie), Piccolo corpo (1er film)

Hors-compétition

Charline Bourgeois-Tacquet (France), Les amours d’Anaïs (Anaïs in Love) (1er film)

Leyla Bouzid (France), Une histoire d’amour et de désir (film de clôture)

Sandrine Kiberlain (France), Une jeune fille qui va bien (A Radiant Girl) (1er film)

Vincent Le Port (France), Bruno Reidal (1er film)

Clémence Meyer (France/Belgique), Robuste (Robust) (film d’ouverture) (1er film)

Samuel Theis (France), Petite nature (Softie)

Invitation Festival International du Film de Morelia (Mexique)

Pablo Giles, Bisho

Mariano Rentería Garnica, Un rostro cubierto de besos (A Face Covered with Kisses)

Jorge Sistos Moreno, La oscuridad

Indra Villaseñor Amador, Pinky Promise (Promesse rose)

 

ARCHIVE | L'affiche de l'ACID Cannes 2021, ouvre de Marie Mohanna
ARCHIVE | L’affiche de l’ACID Cannes 2021, ouvre de Marie Mohanna

ACID

Abdallah Al-Khatib (Liban/France/Qatar), Little Palestine, journal d’un siège

Claudine Bories y Patrice Chagnard (France), Veddette

Simon Coulibaly Gillard (Belgique), Aya

Diego Ongaro (États-Unis/France), Down with the King

Thomas Paulot (France), Municipale

Nicolas Peduzzi (France), Ghost Song

Laure Portier (France), Soy libre

Pascal Tagnati (France), I Comete

Lin Wang (Chine), Venus sur la rive

 

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